[BOUQUINS] Glenn Cooper – Le Livre Des Morts

G. Cooper - Le Livre Des MortsDésireux de continuer à jouer le jeu des lectures communes de BookNode et étant particulièrement « intrigué » par ce bouquin c’est donc avec plaisir que je me suis plongé dans Le Livre Des Morts de Glenn Cooper, un thriller teinté d’un soupçon de fantastique (ou plutôt d’ésotérisme).
Will Piper, ancien profiler de talent au FBI rétrogradé à un emploi subalterne suite à un faux pas professionnel, se trouve soudainement et à contrecoeur en charge de l’affaire du Tueur de l’Apocalypse. Déjà six victimes sans aucun lien entre elles et à chaque fois un mode opératoire différent si ce n’est une carte postale annonçant le jour de leur mort. Quand le tueur frappe à nouveau Will prend l’affaire en main et décide de se plonger corps et âme dans cette traque…
Autant vous avertir de suite au fil des premiers chapitres vous risquez d’être un peu largué par ces flashbacks temporels mais après tout un bon thriller se doit de brouiller les pistes pour nous tenir en haleine. Encore faut il parvenir à tenir la cadence sur la durée. Et c’est là que le bât blesse, le mystère du Tueur de l’Apocalypse devient vite une évidence aussi visible que le nez au milieu de la figure (d’autant que le concept de base n’est pas vraiment novateur) ; heureusement la dernière partie du bouquin remet l’intrigue sur les rails.
Il n’en reste pas moins que c’est plutôt bien écrit, la lecture est fluide et divertissante. Ca manque un peu de rythme et d’adrénaline pour en faire un thriller véritablement haletant mais on se prend quand même au jeu. Les personnages font un peu clichés (le flic blasé tendance alcoolo et asocial et sa jeune collègue encore pleine d’illusions pour ne citer qu’eux mais tous sont du même acabit) mais malgré tout ils collent bien à l’intrigue. Un tantinet en-deçà de mes espérances mais suffisamment convaincant pour me donner envie de lire Le Livre Des Ames, la suite (sans vraiment en être une) des aventures de Will Piper.
Une chronique plus courte qu’à l’accoutumée mais force est de constater que je n’ai rien de plus à ajouter (ne serait-ce que cette dernière phrase faite pour meubler plus qu’autre chose).

Laisser un commentaire