AU MENU DU JOUR
Titre : Géronimo
Auteur : Rémy D’Aversa
Éditeur : Alter Real
Parution : 2022
Origine : France
237 pages
De quoi ça cause ?
Le capitaine Roccasecca de la PJ lyonnaise est appelé sur une scène de crime. Une jeune femme a été tuée, le crâne fracassé. Aucun indice sur la scène de crime, les deux seuls témoins sont le fils de la victime âgé de 2 ans et le chat Geronimo.
Pourquoi lui plutôt qu’un autre ?
C’est via Facebook que j’ai entendu parler de ce roman et bien entendu c’est la couv’ qui a en premier lieu attiré mon regard. Non seulement le chat est splendide mais en plus il ne risque pas de passer inaperçu avec ce rose prédominant.
Ma Chronique
Avec Géronimo, Rémy D’Aversa signe son premier roman mais il aimerait que son capitaine Roccasecca soit à la ville de Lyon ce que Montalbano est à la Sicile ou Brunetti à Venise… ma fois, c’est tout le mal que je lui souhaite.
Il faut bien reconnaitre que même s’il ne révolutionne pas les règles du genre, l’auteur tire son épingle du jeu en nous livrant un polar bien ficelé et agréable à lire. Une enquête certes relativement classique mais avec son lot de fausses pistes et de rebondissements.
J’aurai juste un petit bémol sur l’aspect inachevé du « cas Verdon ». Je n’entrerai pas dans le détail afin d’éviter tout risque de spoiler mais c’est vrai que je suis un peu resté sur ma faim sur ce coup.
Si l’équipe de la PJ en charge de l’enquête est effectivement basée à Lyon, le crime a eu lieu sur la commune de Larajasse, un milieu nettement plus rural que la mégapole lyonnaise ; l’occasion pour nos policiers citadins de se mettre au vert lorsqu’il s’agira d’enquêter sur le terrain.
Mentionner l’équipe en question est la transition idéale pour aborder les personnages. À commencer par Santonino Roccasecca, flic d’origine italienne (au cas où vous auriez des doutes) qui aime la bonne chère (certains des petits plats qu’il mijote m’ont fait saliver d’envie)… et consomme sans modération – trop ? – la gent féminine. Le gars ne refuse jamais une partie de jambes en l’air… quelle que soit sa partenaire.
Sa collègue, Amira, est de loin le personnage ayant l’histoire personnelle la plus intéressante ; là encore je vous laisse découvrir de quoi il retourne. Les autres membres de l’équipe ne sont abordés que de façon succincte.
Un premier roman plutôt réussi, on referme le bouquin avec l’envie de retrouver Roccasecca et son équipe pour d’autres enquêtes. Ce sera aussi l’occasion de développer les autres membres du groupe.
Je terminerai par un questionnement concernant le titre du roman. Que vient faire ce e accentué dans le nom Géronimo ? Geronimo étant un nom anglais (celui que les blancs ont donné au chef apache, son nom de naissance est Go Khla Yeh, parfois surnommé Guu Ji Ya), ce e accentué n’est clairement pas approprié. C’est d’autant plus curieux que dans le roman le nom du chat est bien orthographié Geronimo…
MON VERDICT
Geronimo, pour le San Geronimo (Saint Jérôme) que les soldats espagnols invoquaient… Sans accent, en effet.
Punaise, quel regard, le chat !! On dirait qu’on a oublié de nettoyer sa litière, qu’on lui a fourgué des croquettes pour chiens et qu’on a oublié de lui faire ses câlins…. brrrr, il a les yeux révolver ! mdr
Bon, vu tout ce que j’ai à lire, je n’avais pas sélectionné le chat aux yeux de braises…. et voilà que tu arrives avec ta chronique !! Nom d’une pipe !
Il s’agit bien d’une référence au chef apache… du moins c’est ce que suppose l’enquêteur.
Difficile de savoir ce qu’en pensait sa maîtresse vu que son crâne a malencontreusement croisé un marteau… et que la rencontre lui fut fatale.
Oui, je peux le croire, que la rencontre entre un crâne et un marteau soit fatale, et pas pour le marteau…
Tant que le chat est vivant… 🙂 Je devrais baptiser un chat errant, chez mes parents, de Geronimo 🙂
Je confirme le marteau s’en tire plutôt bien 😀
Les marteaux s’en sortent toujours 🙂
Merci cher Lord pour votre chronique. N’hésitez plus belle belette, Geronimo vous attend…
Bien cordialement, Rémy D’Aversa.
Merci à vous pour ce roman. Et vivement la prochaine enquête de Roccasecca 😉
Il mange des croquettes, le Geronimo ? 😆
Je viens de le finir et j’avoue que j’ai plus de réticence que toi. Je l’ai fait lire à une autre flingueuse et nos avis se rejoigne…rhaaa
Et je profite du coup de l’occasion trop belle pour te souhaiter une super année 2023 avec je l’espère quelques partages autour de nos lectures et de belles découvertes livresques
Bonne et heureuse année à toi aussi. Nul doute que nous aurons quelques lectures en commun en 2023.
Il y a des chances, oui 🙂