Chose promise, chose due, je ne pouvais pas passer à côté du cru 2017 façon Marc Levy, La Dernière Des Stanfield. Place donc à ma chronique et à mon verdict du classico littéraire 2017.
Eleanor-Rigby, résidente de la banlieue londonienne, reçoit une lettre anonyme lui révélant que sa mère, décédée l’an dernier, aurait pris part à un crime il y a plus de 30 ans. Si elle souhaite en savoir plus, elle doit se rendre à Baltimore. D’abord dubitative, la jeune femme finit par céder à la curiosité et s’envole pour les Etats-Unis…
Avec ce nouveau roman Marc Levy vous invite au voyage, non seulement dans l’espace (l’aventure débute à Londres, mais se poursuivra aux Etats-Unis, au Québec et même en France) mais aussi dans le temps de 1944 (au coeur de la résistance française en compagnie de Robert et Hanna) à nos jours (avec l’enquête de nos héros Eleanor-Rigby et Georges-Harrison) en passant par l’année 1980 qui scellera le destin de Sally-Ann (la mère d’Eleanor-Rigby) et de May (la mère de Georges-Harrison).
Difficile de résister à des compagnons de voyage tels que Eleanor-Rigby et Georges-Harrison (un double hommage aux Beatles au cas où cela aurait échappé à certains lecteurs). Nos deux héros vont devoir fouiner dans les secrets de familles et les non-dits afin de découvrir la vérité sur le passé de leurs mères.
Si elles réservent bien des surprises à leur progéniture, Sally-Ann et May offrent aux lecteurs deux fortes personnalités au parcours étonnant. J’avoue sans complexe que c’est en leur compagnie que j’ai passé les meilleurs moments de ce roman.
J’ai nettement moins adhéré aux personnages de Robert et Hanna, surtout après-guerre lorsque le nom des Stanfield est réhabilité sur la base d’un mensonge. C’est d’ailleurs ce mensonge qui sera la clé de voute de l’intrigue.
Les personnages secondaires ne sont pas non plus laissés pour compte, je pense notamment à la famille de Eleanor-Rigby, entre un père un peu loufoque, une soeur caractérielle et un frère jumeau légèrement autiste, on n’a pas le temps de s’ennuyer. Que du bonheur !
L’intrigue est rondement menée par Marc Levy et fait mouche autant par sa construction que par sa narration, difficile de lâcher le bouquin une fois que vous aurez mordu à l’hameçon. Si vous espérez une enquête qui jouera avec vos nerfs et un suspense digne des maîtres du genre, alors passez votre chemin ; on devine les tenants et les aboutissants bien avant que les personnages ne les découvrent eux-mêmes. Pour ma part cela ne m’a pas empêché d’apprécier pleinement ce bouquin, en ouvrant un titre de Musso ou Levy je sais que je ne trouverai pas une ambiance à la Chattam ou Thilliez, et je m’en accommode fort bien.
Voici venu le temps, de l’île aux enfants… oups, je m’égare (et ça ne me rajeunit pas soit dit en passant). Voici venu le temps du verdict ; qui sera le grand vainqueur de ce classico 2017 ? Un choix difficile, car les deux auteurs ont placé la barre haut cette année ; pour la qualité » du travail sur les personnages, j’accorderai toutefois un léger avantage (et donc le titre) à Marc Levy.
Et bien voilà, je vais le lire…..;)
Avec le dernier Guillaume Musso j’espère 🙂
Ca fait un bon moment que je n’ai pas eu envie de lire un Marc Lévy (même si je les lis toujours avec plaisir au final), mais celui-là il me tente beaucoup ! j’adore la couverture en plus.
J’ai lu que certains considéraient que c’était son meilleur roman.
Pour ma part j’ai du mal à dire lequel est le meilleur, mais en tout cas il se place sur le haut du panier.
Ah oui ! bon je me laisserais peut-être tentée… ça fait longtemps que j’ai pas acheté un Marc Lévy en grand format…
Pour la couv’ normal… les femmes ne résistent pas à cette fameuse semelle rouge 🙂
Lol je n’avais même pas fait gaffe à la semelle ! c’est plutôt l’association jambe féminine + moto qui m’interpelle 😉
Bon c’est rassurant, tu n’es pas une victime de la mode 😉
Seulement victime des livres… 😉
Comme nous tous 🙂
Ce sont des Louboutins sur la cover ?? 😆 Bon, il serait temps que je tente de lire un Musso et celui-ci m’a l’air plus tentant que les premiers 😉
Heu… C’est un Marc Levy celui-ci 😀
Zut, abus de mojitos sans doute… Entre les deux, mon cerveau mélange !
Ok, je devrais commencer par ce genre de roman pour découvrir l’univers de cet auteur car je n’ai pas envie de lire les premier Marc Levy…
Les deux derniers Levy sont en effet très différents de sa production initiale.
Quant à Musso il s’essaye depuis qq temps au thriller mais se retient trop.
Bon, depuis le temps que je me dis qu’il faut que les découvre au moins tous les deux pour savoir si je peux les oublier ou au contraire, faire péter ma PAL…
Il y a péril en la PàL, à eux deux ils ont pondu un paquet de bouquins !
Nom de zeus, je suis foutue, alors ??? 😀
Oui Belette c’est l’autre rival là, y a erreur sur l’auteur ^^
Abus de mojitos, une fois de plus… j’ai toujours une bonne excuse ! PTDR
Ton petit combat annuel, c’est fait 🙂
C’est pas pour autant que je m’y mettrai mais c’est toujours un plaisir de te retrouver
Je n’obligerai jamais personne à suivre mon (mauvais) exemple 😉
Ce sont nos différences qui épicent les échanges.
Pourquoi mauvais ? Il n’y a pas de mauvais exemple dans la littérature