Je reste dans le polar Made in France mais cette fois je passe du journaliste-écrivain au flic-écrivain avec Olivier Norek et son premier roman Code 93.
Coup sur coup Victor Coste, capitaine à la PJ de Seine-Saint-Denis, est confronté à deux scènes de crimes hors normes. Pour couronner le tout il reçoit des lettres anonymes l’orientant vers des affaires mystérieusement classées…
Un polar écrit par un flic on peut s’attendre à du lourd, et surtout à de l’ultra-réaliste, mais un scénario en béton ne fait pas tout, il faut aussi savoir le garnir, lui donner des formes et lui insuffler du rythme pour accrocher le lecteur. Olivier Norek a-t-il relevé le défi avec succès ? Réponse dans les lignes qui suivent…
L’auteur nous livre une intrigue en béton, sans le moindre temps mort et avec son lot de surprises (même si j’avais de sérieux soupçons sur le coupable et ses motivations avant que l’on ne l’apprenne par l’auteur). Ajoutez à cela une parfaite maîtrise de son sujet et un style parfaitement adapté au genre (pas de fioritures inutiles, direct mais travaillé) et vous aurez un premier défi relevé haut la main.
Victor Coste est un personnage hautement attachant, un homme blessé qui se donne à fond dans son boulot et prêt à tout pour son équipe. Et quelle équipe ! Sam, Ronan et même la nouvelle recrue, Johanna, se complètent à merveille et font front solidaires, qu’importe les circonstances. leur boss les couvre, ils couvrent leur boss. Sans oublier bien sûr Léa Marquand, la jolie légiste qui ne laisse pas Coste indifférent même s’il s’efforce de rester de marbre en sa présence.
Quid du titre ? Impossible de répondre à la question sans en dire trop, je vous laisse découvrir la chose par vous même. Si la chose existe effectivement ça a de quoi faire froid dans le dos… le pire étant sans doute que ça ne m’étonnerait pas outre mesure !
Après Mallock et son commissaire homonyme, je crois bien que Olivier Norek a réussi à faire entre un deuxième flic dans mes coups de coeur. Je crois ? Non c’est une certitude puisque je compte bien enchaîner avec Territoires, son second roman.
Que Olivier Norek soit apte à se mettre dans la peau d’un flic est plutôt rassurant vu qu’il a passé quinze ans à la PJ du sulfureux 9-3 ; mais ce n’est pas son seul talent, il est aussi très doué pour se mettre dans la peau d’un chat, jugez plutôt : « L’effet conjoint de la porte qui explose, frappant violemment contre le mur, et de la luminosité aveuglante qui envahit l’entrée de la maison, fit sursauter le chat à la limite de l’attaque cardiaque. Il entreprit un sprint sur place, ses pattes glissant sur le sol sans pour autant avancer, puis finit par se prendre le mur en pleine gueule avant de regrimper les escaliers en deux sauts successifs. » (Chapitre 16)
ok me voilà convaincu avec cette capacité à se prendre pour un chat ;-).
J’ai l’occasion de voir l’auteur en mars, je ne vais donc pas me priver d’aller à sa découverte
C’est un plus indéniable de se mettre ainsi dans la peau de ses personnages 🙂
Je dois aussi le lire, ça traine, ça traine !!! 😀
C’est le syndrome de la PàL :p
Et rien ne les guérit, ni en injection, ni en suppositoire ! 😉
J’avais déjà noté Territoires a ma liste d’envie, je rajoute celui là!!!!;)
merci pour la decouverte!
Je ne sais pas s’il est important de les lire dans l’ordre… mais tant qu’à faire 🙂
Jette toi sur son deuxième…il est excellent aussi!!!!
Je suis en plein dedans vile tentatrice ! Et c’est que du bonheur (enfin façon de parler, c’est pas franchement gai).
Je me suis rendue compte qu’il était dans la bibliothèque chez mes parents celui-là ! je pense qu’ils feront bien un geste pr me le prêter ^^
Lâche un regard de cocker et c’est dans la poche.
Tu verras c’est un régal, s’ils ont le suivant fait d’une pierre deux coup 🙂
Même pas besoin du regard de cocker ! un tour dans la pièce où y a la bibli et ni vu ni connu je l’embarque 😉 actuellement il est pile en face de moi
Embarquée et lu 😉 très bon premier roman, j’adore Coste, Ronan et toute l’équipe !
Le second est du même accabit 😉